Pour l’année 2018-2019
I. Enseignements de littérature pour la jeunesse
Premier semestre
FOAD “Littérature pour la jeunesse : initiation à l’analyse d’album”
Voir la page dédiée à ce module en ligne.
Ce semestre, cet enseignement est réservé aux étudiants de 4e année d’école d’orthoponie
Dans le module “Langues & éducation” de l’UFR Lettres & Langues: Littérature pour la jeunesse 1 : littérature orale & album pour enfant
Ce cours propose une initiation à la littérature pour la jeunesse destinée aux enfants les plus jeunes, à travers trois étapes : découverte de l’existence et de l’importance d’une culture littéraire orale et traditionnelle de l’enfance (comptines, contes) ; présentation rapide de l’histoire de l’édition d’albums pour enfants au XXe siècle, en parallèle aux grandes évolutions de la pensée sur l’enfance ; enfin initiation méthodique à l’analyse de l’album iconotextuel contemporain.
Dans le module de renforcement de la licence de Lettres: La littérature les arts et la société d’aujourd’hui #3 :
Existe-t-il une ” littérature ” pour la jeunesse ?
Le cours envisagera la possibilité d’une littérature pour la jeunesse : est-il possible en effet de satisfaire aux exigences de la littérature telle qu’elle est définie à l’époque moderne, tout en prétendant ne s’adresser qu’à un public restreint, qui plus est un public qui semble caractérisé par ses compétences limitées ? Le cours étudiera des œuvres de littérature pour la jeunesse contemporaines, écrites en français, mais s’appuiera aussi sur des œuvres du passé, parfois abordées par le biais de traductions (littérature anglo-saxonne, littérature scandinave notamment).
Dans le cadre de des Unités d’enseignement de recherche en sciences humaines des études médicales, module de l’Unité d’enseignement Humanités en médecine (dir. C.Pennuto), en coopération avec Concetta Pennuto.
Dire la maladie, penser le soin: enjeux du récit : “Dans le roman La Mort d’Ivan Illitch, Tolstoï raconte comment la maladie, la souffrance et la peur de la mort transforment un magistrat auparavant content de lui. Dans la pièce de théâtre comique Dr Knock, Jules Romains a imaginé un médecin à qui un confrère malhonnête a vendu un cabinet sans clientèle, mais qui va se révéler être un manipulateur énergique et convaincant, un médecin assoiffé de volonté de puissance. Dans Nos étoiles contraires, le romancier pour la jeunesse John Green invente une histoire d’amour entre deux adolescents atteints par le cancer. Ces trois œuvres littéraires, chacune à sa manière, mettent en jeu des passions qui intéressent médecins et futurs médecins : en quoi la maladie vient-elle perturber nos vies et nos esprits en même temps que nos corps ? De quelle nature est l’emprise que le médecin exerce parfois sur nos vies ? De quelle nature sont nos peurs, et en quoi la littérature peut-elle les apaiser ? À travers des extraits de textes et de films, le cours propose de réfléchir au régime de vérité propre à la littérature : que nous disent les livres sur nos vies, et à quoi cela peut-il servir le médecin d’écouter cette voix ? Il s’agira aussi, à partir de livres pour la jeunesse (des romans pour adolescents aux albums pour les tout-petits), de réfléchir à la manière dont le livre peut créer un espace de dialogue entre le soignant et l’enfant malade.
Second semestre
FOAD “Littérature pour la jeunesse : initiation à l’analyse d’album – version Formation Continue”
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Séminaire de master 1 Recherches en Lettres : Roman contemporain pour adolescents : expressions du moi, formes de la subjectivité
Ce séminaire de recherches s’intéressera pour la 3e année consécutive à la question de l’expression de la subjectivité dans le roman contemporain pour adolescents. Il s’agira d’éviter l’écueil d’une approche thématique, pour interroger les formes narratives, l’invention romanesque, le style d’écriture, à la recherche de ces modalités de l’expression de la subjectivité. Cette enquête part d’un présupposé, qui sera examiné de manière critique : le roman destiné aux adolescents est-il le lieu d’une interrogation spécifique sur le sujet, son intériorité, sa relation à l’autre, sa place dans le corps social ?
Nous aborderons cette question à partir de plusieurs interrogations : les auteurs usent-ils de ressorts formels qui seraient absents de romans destinés à des enfants plus jeunes ? Le « moi adolescent » de ces romans pour la jeunesse entretient-il des liens avec les modalités de l’autofiction telle qu’elle s’est développée depuis quelques décennies en littérature générale ? Enfin y aurait-il des modalités de la construction littéraire du sujet qui emprunteraient à d’autres formes de fiction familières des adolescents : cinéma, séries télévisées, jeux ? Cette enquête invitera à réfléchir à l’émergence de catégories éditoriales nouvelles : roman « pour adolescents » dans les années 1960-1970, romans « jeunes adultes » dans les années 2000. S’agit-il d’un simple effet d’affichage commercial, ou cela renvoie-t-il à des modalités littéraires spécifiques ? La question centrale de ce séminaire sera celle de la littérarité de cette production « adressée ».
Dans le module “Langues & éducation” de l’UFR Lettres & Langues: Littérature pour la jeunesse 3 : récits brefs & premières lectures
Ce cours propose une réflexion sur l’entrée du jeune enfant en littérature à travers les livres pour enfants. Nous croiserons deux pratiques : la lecture oralisée de brefs récits littéraires (dont des albums) aux enfants non-lecteurs ; et la lecture autonome par les lecteurs débutants de leurs premiers textes longs (qu’on appelle souvent « premières lectures »). Le cours articulera pratique et réflexion, et s’appuiera sur l’histoire de l’édition comme sur des analyses d’ouvrages très contemporains.